Dominique Giroud se réserve le droit d’ouvrir contre la télévision suisse et le journal Le Temps une procédure civile en dommages et intérêts. Dans ce contexte, une formalité administrative a été remplie à fin 2014: l’interruption de la prescription à travers un courrier signé par Le Temps (un courrier nota bene qui ne représente pas un aveu de culpabilité). Problème: contrairement au Temps, la télévision suisse et son ex-journaliste ont refusé de remplir cette pure formalité administrative. Pour interrompre tout de même la prescription, il ne restait ainsi plus qu’une seule solution à Dominique Giroud: leur faire parvenir un commandement de payer, ce qui fut fait, à hauteur de CHF 30 millions, ce qui ne représente qu’une estimation basse des dommages commerciaux et de réputation subis par le vigneron valaisan. Yves Steiner en a pris ombrage et a déposé une plainte pénale pour contrainte, laquelle a été classée sans suite par le Ministère public genevois. Ce qui fait écrire à 20 minutes que «Dominique Giroud peut bien réclamer des millions» à Yves Steiner. Affaire à suivre.