4 juin 2015 | Rien à craindre pour les consommateurs, les vignerons suisses travaillent bien

Le système mis en place pour contrôler le travail des vignerons suisses fonctionne bien. Les statistiques 2014 présentées par le Contrôle suisse du commerce des vins (CSCV) à l’occasion d’une conférence de presse sont conformes à celles des dix années précédentes. Comme chaque année, on constate de nombreuses petites irrégularités administratives totalement insignifiantes et quelques rares erreurs plus importantes quoique toujours bénines. Avec une conclusion très réconfortante pour les consommateurs de vin suisse: «Toutes les irrégularités observées sont le fruit d’erreurs humaines ou de négligences administratives. Il n’y a pas eu volonté délibérée de tromper le consommateur» (Patrick Edder, chimiste cantonal Genève). Circulez, il n’y a rien à voir. Les médias ne s’y sont pas trompés: à une exception près, ils se sont contentés de reprendre la dépêche ATS. Ce retour à la normale contredit la thèse de ceux qui ont prétendu que «l’affaire Giroud» avait déclenché un vaste débat national sur la qualité du vin en Suisse. Ce débat n’a jamais existé car il n’a pas lieu d’être. Les journalistes sont aujourd’hui démasqués: l’emballement médiatique de 2014 n’avait pas pour objet la qualité du vin, mais la démolition de Dominique Giroud.

AGEFI du 5 juin 2015

Dominique Giroud

Dominique Giroud

J’affronte une tempête médiatique. On m’accuse à tort d’avoir trafiqué mes vins pour m’enrichir. Les journalistes ont forcé le trait, dramatisé à outrance, critiqué sans nuances. De cette manière, ils ont entaché et peut-être ruiné à jamais ma réputation d’œnologue. Face à ces accusations, j’ai décidé de diffuser sur ce site ma version des faits.

Les lecteurs jugeront.

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