20 novembre 2014 | Une inadvertance du Temps

Le point de vue de Dominique Giroud.

Dans son éditorial du jeudi 13 novembre 2014, Le Temps affirme que Dominique Giroud est l’auteur « d’infractions viticoles ». Depuis des mois, on lit ou entend que Dominique Giroud est un vigneron qui triche et trafique ses vins. Cette accusation a été tellement répétée que la diabolisation du Valaisan est irréversible. Une fois de plus, le proverbe « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose » se réalise. Aujourd’hui, à la seule évocation du nom de Dominique Giroud, tout le monde crie au voleur. Dans ce contexte de suspicion, il est devenu impossible de faire parler les faits. essayons malgré tout.

Dominique Giroud n’a jamais été condamné par aucun juge ni aucun procureur pour ses pratiques viticoles. Il fait partie des quelques 900 vignerons chez qui, ces dix dernières années, des inadvertances ont été constatées par les contrôleurs fédéraux ou cantonaux. Quelles inadvertances ? Les détails ne sont pas connus pour les 899 autres vignerons. Dans le cas des assemblages excessifs de Dominique Giroud, toute la transparence a été faite. En 2005, 2007 et 2008, moins de 6’000 litres de vin, soit 0.003% des 19 millions de litres encavés sur ces trois années ont fait l’objet d’erreurs d’assemblage. Dans la plupart des cas, il s’agissait d’améliorer la qualité des vins (assemblages de millésimes) et non d’en optimiser le prix. De ce fait, le gain réalisé par inadvertance est tellement infime qu’il en devient anecdotique : moins de 15’000 francs sur un chiffre d’affaires de l’ordre de 100 millions de francs sur les trois années concernées. Les inadvertances constatées dans les caves de Dominique Giroud et de centaines d’autres vignerons sont regrettables, mais ce sont des erreurs involontaires comme il en arrive dans toute activité humaine. En regard de la loi, il s’agit d’irrégularités de peu de gravité qui ne suffisent en aucun cas à justifier la campagne systématique de démolition dont sont l’objet depuis des mois Dominique Giroud et, à travers lui, toute la branche viti-vinicole.

Marc Comina
Porte-parole de Dominique Giroud

Source : Courrier des lecteurs paru dans Le Temps du 20.11.2014

Dominique Giroud

Dominique Giroud

J’affronte une tempête médiatique. On m’accuse à tort d’avoir trafiqué mes vins pour m’enrichir. Les journalistes ont forcé le trait, dramatisé à outrance, critiqué sans nuances. De cette manière, ils ont entaché et peut-être ruiné à jamais ma réputation d’œnologue. Face à ces accusations, j’ai décidé de diffuser sur ce site ma version des faits.

Les lecteurs jugeront.

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